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Dormir à Ouagadougou
Dormir, dormir ; ni la chaleur ni les bavardages des autres voyageurs n’entravent cet appel de tout mon corps.
Une banquette rouge en vieux Skye me tend les bras ; Quel confort et quelle douceur après les cahots du taxi brousse !
Le effluves d’insecticide forment un bouclier protecteur, les moustiques iront festoyer ailleurs !
Le brouhaha environnant me berce et me rassure.
A travers les grandes baies vitrées j’aperçois la nuit noire africaine. Je l’imagine habitée de lucioles vertes et du chant d’animaux à la recherche d’un compagnon de jeux.
Je ferme les yeux et m’abandonne au plaisir du repos total.
A mon réveil je reprends contact avec l’inconfort, la sobriété et la vétusté du lieu.
Je ressens de la joie et de la reconnaissance pour cette banquette qui m’a offert un moment de répit !
21/09/17
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