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    Une sonnerie, un message arrive sur WhatsApp. Elle découvre une vidéo suggestive. Son imagination s’envole. Adieu la prise de tête et le tableau sur lequel elle travaillait. Son corps s’éveille, des fourmillements la parcourent de la plante des pieds à la pointe des seins. Une onde de plaisir la traverse. Elle savoure. Puis elle se remet au travail sans répondre comme si le message la laissait froide et sans réaction.

     

    Une nouvelle sonnerie, l’excitation pointe son nez. Surtout ne pas lire, suivre les courants qui sillonnent ses entrailles et attendre. Le mouvement s’apaise, elle reprend son souffle et calmement attend la prochaine vague.

     

    Une autre sonnerie, un autre message. Là elle n’y tient plus. Elle regarde fébrilement. Ils sont deux à la bombarder d’images, de mots doux, d’insultes, de délires…

     

    Son sexe se réveille, le feu embrase son ventre, une chaleur volcanique déferle dans toutes les parties de son corps. Mais pas encore dans sa tête. C’est bon mais elle veut encore attendre. Elle reprend son travail le corps en transe Elle attend la suite.

     

    Deux sonneries arrivent coup sur coup. Elle laisse monter la pression, respire, se calme. Les sonneries continuent de plus en plus rapides. Elle ne peut plus suivre. Son cœur est comme un tamtam dans la nuit africaine. Elle sent un tsunami naitre au creux de son ventre. Sa volonté ne pourra pas le contenir.

     

    Une ultime sonnerie. Elle lâche son ordinateur. La voilà partie dans une autre galaxie où tout son être est dissous dans un océan de plaisir.

     

     

     


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  • DANS LE TRAIN

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    LA VIE DU JARDIN

     

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  • La cuisine de la colline

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  • Je suis sur une moto, habillé en fille avec une perruque rose. Je chante « Good Save the Queen ». Les policemen refusent ma carte d’identité sur laquelle je porte le nom de Frédérique BREXIT.  

    Dans le bruit des motos et les cris de la foule, je remonte à contre-courant. On m’arrache perruque, robe, collant, ombrelle. Je me retrouve nu. Ouf je suis bien un homme.

     

    Je brandis une banderole « TRANSBOY WILL BE BOYS ». Je tombe à genoux. Je suis piétiné par une foule de perruques jaunes et vertes. Je n’existe plus. Je me réveille en sueur la main sur mon sexe. 

     

    Je veux crier mais aucun son ne sort de ma bouche. Des personnes en kilts et tenues monastiques me dépassent en silence. La Reine vole au-dessus de la rue. Mon pied reste en l’air et ma bouche ouverte. 

     

    Mes collègues de travail me tiennent les bras. Un passant pointe son doigt vers moi et rit. J’ai les fesses à l’air. Je vois une robe qui me tombe dessus. 

     

    Je suis dans l’avion Edinburg-Marseille. Les voyageurs sont costumés : les hommes portent perruques et robes blanches, les femmes des tenues très masculines. A Marseille je suis le seul à pouvoir sortir de l’avion. 

     

    Je parle anglais et comprends tous les panneaux et banderoles. Une femme en kilt me raconte sa vie et celle de sa compagne. Je me retrouve au milieu de la manif donnant la main à un policier. 

     

    Je suis dans un bar. Le bruit extérieur propulse les autres consommateurs vers l’extérieur. Je reste assis, me bouche les oreilles, ferme les yeux. Je vole au-dessus des rues.

     

    Mon appareil photo tombe en panne. Le spectacle est surprenant et fantastique. Je sors mon portable, il tombe par terre et est piétiné par un trans… 

     

     SalbaRêves à Edinburg

    7/12/17

     


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